Retrouvez ci-dessous le témoignage de Marc Robert, entraîneur fédéral de Marine Vallet (saut en hauteur) et Geoffrey Thomas (sprinteur) sur le travail mis en place entre Allyane et ses athlètes dans l’objectif d’améliorer leurs performances.
Comment avez-vous connu Allyane ?
Marine Vallet a séjourné au CERS de Capbreton pour une phase de réathlétisation où elle a rencontré Stéphane Ladoucette. A son retour, j’ai pris contact avec Stéphane pour échanger sur les modalités de reprise de l’entraînement de Marine. Stéphane nous a alors évoqué et présenté le procédé développé par Allyane.
Qu’en avez-vous pensé de prime abord ?
Après avoir consulté des articles et visionné quelques vidéos sur internet, la démarche m’a intéressé puisqu’elle nécessitait d’une part le ressenti de l’athlète, et d’autre part une analyse fine du mouvement à corriger.
Quelles étaient vos attentes par rapport à la séance ?
Mon objectif était de pouvoir remédier de manière précise et pérenne à une problématique identifiée, de corriger un défaut technique néfaste à l’optimisation de la performance et pouvant engendrer des traumatismes.
Pourquoi vos athlètes ont-t-ils été pris en charge ?
Marine a été prise en charge pour :
- corriger, modifier sa phase d’envol orienté pour réaliser son saut en hauteur. Il s’agissait notamment de mieux utiliser l’espace devant son plan de barre en évitant d’engager prématurément sa tête et ses segments libres vers la barre à franchir.
- améliorer la qualité de ses appuis (orientation par action de sa hanche et pression au sol par la plante de pied) dans la partie courbe de sa course d’élan.
Geoffrey Thomas a été pris en charge pour :
- modifier sa position de départ (placement du bassin en rétroversion guidé par le positionnement de la tête et l’orientation du regard) pour s’engager incliné et produire une plus grande vitesse.
- améliorer sa réaction au signal sonore.
Quels résultats avez-vous pu observer suite à la séance ?
Marine et Geoffrey ont chacun amélioré leur geste. Ils peuvent associer l’intention technique donnée et recherchée à une sensation personnelle pour produire un geste juste et efficace.
La problématique sera maintenant de reproduire ces progrès dans un contexte de compétition bien différent de celui de l’entraînement.
La séance a-t-elle modifié votre travail avec votre athlète ?
Cela a conforté mon point de vue sur la nécessité des échanges athlète-entraîneur pour donner aux mots utilisés à l’entraînement puis en compétition un sens commun. L’entraîneur propose des situations, donne des intentions qui doivent avoir du sens pour l’athlète qui lui indique son ressenti.
Selon vous, quel est l’apport de la méthode Allyane dans la prise en charge de sportifs ?
La démarche partagée avec Stéphane Ladoucette a été riche de partages. (Praticien-Entraîneur-Athlètes). Il a fallu que je décrive mes visions du saut en hauteur et de la mise en action pour produire la plus grande vitesse en sprint.
Ses questions pertinentes pour comprendre l’activité, son sens aigu de l’observation au cours des séquences techniques, sa volonté de comprendre les mécanismes à mettre en œuvre par l’athlète m’ont imposé d’être précis dans mes descriptions, m’ont amené à de nouveaux questionnements positifs pour »aller plus loin ».
Cette qualité d’analyse nous a permis d’identifier et de choisir des points techniques précis à corriger pour les athlètes. Stéphane a ensuite pu intervenir auprès des athlètes en utilisant notre cadre commun. Il a pu déterminer avec l’athlète quel ressenti, quelle image, quels mots pourraient lui permettre de produire un geste juste et efficace.
La méthode Allyane est donc pour l’athlète et l’entraîneur un outil supplémentaire dans leur quête à la justesse technique. Sa mise en œuvre aura aussi permis à l’athlète de s’interroger, de mieux comprendre sa pratique, d’exprimer ses sensations, de trouver des intentions pour être performant.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez d’autres questions concernant Allyane Sport.